Retour au bercail

Nous revoilà en Suisse! On est arrivé hier soir, et on a à peu près récupéré ( et les accents sont de retour du coup!).

Je vous ai donc laissé sur notre week-end pluvieux à Kyoto… Mais quand je dis pluvieux… il s’agissait en fait du premier typhon de la saison, du coup c’était veste de pluie et parapluie, mais même comme ça on était trempé jusqu’aux genoux ou bout de 10 minutes! Bref, heureusement qu’on a pu faire nos baguettes!

Et puis lundi matin, il est temps pour nous de plier bagage… On profite tout de même de pouvoir laisser nos affaires à l’hôtel pour se balader encore un peu à Kyoto, et de diner avant d’aller prendre le train.

Pour le diner, on a trouvé un petit restaurant spécialisé dans la tempura, de la friture de légumes, une friture très légère et vraiment délicieuse! On pouvait même voir les cuisiniers en pleine action.

Après diner, retour à l’hôtel prendre nos sacs, puis direction la gare, prendre le train jusqu’à Osaka… Ou plus précisément jusqu’à Kaizuka, dans les alentours d’Osaka, à environ 15 minutes de train de l’aéroport. Et c’est à ce moment là que les batteries de nos deux appareils photos ont décidé qu’elles en avaient marre, et avaient besoin d’une pause recharge… Donc pas de photos de Kaizuka, où on s’est tout de même promené un peu, avant de passer notre dernière nuit japonaise.

Mardi matin, levé 6h30 ( facile, pas de rideau à cet hôtel, du coup il faisait jour depuis 5h45 dans notre chambre…), on boucle les sacs, puis départ à la gare, prendre le train pour l’aéroport d’Osaka. Facile, on arrive même pas mal en avance sur le programme. On se dit qu’on va vite poser notre gros sac qui doit partir en soute, pour ensuite déjeuner tranquillement…Sauf que voilà, on a toujours notre vélo en bois, qu’à l’aller on a réussi à le faire voyager en cabine sans problème, mais là, on tombe sur une japonaise soucieuse de respecter le règlement… Elle  mesure donc notre vélo dans tous les sens, avant de rendre son verdict… Trop grand! Hors de question de le prendre en cabine. Sauf que nous, on est pas d’accord, on veut être sûre de retrouver notre vélo en un morceau, et bien sure, il n’y a pas de garantie… on a déjà eu une mauvaise expérience avec notre poussette il y a deux ans, on connait les gus. On reste donc ferme sur notre position. Le vélo entrait dans le casier à l’aller, il rentrera aussi au retour. Elle fait donc un premier téléphone à la sécurité, qui refuse. On essaye de négocier en mettant un autre sac dans la soute, mais non, les dimensions sont les dimensions…Deuxième téléphone, niet toujours… pour finir, c’est son collègue qui lui dit de nous faire passer le contrôle de sécurité, et qu’on verra bien ce qu’ils nous disent…

La sécurité se fiche éperdument de notre vélo, mais nous fait boire fissa notre jus d’orange, et oui, on a toujours pas pu déjeuner avec cette histoire! Petite pause déjeuner donc, après le contrôle de douane, et on peut se rendre à la porte d’embarquement. Et là, qui c’est qu’on appelle à l’interphone? Ben oui, c’est nous. Mais qu’est-ce qu’on a encore fait? Ben rien, ils veulent voir si notre vélo rentre dans le casier ou pas. Seul K a le droit d’y aller, et il revient sans le vélo! Grâce à une hôtesse de l’air Finlandaise, qui en a vu d’autre…. et qui aura fait voyager notre vélo en 1ère classe…. la classe!

Comme quoi si vous avez du temps, de la patience et un peu de persuasion, vous pouvez emmener votre éléphant avec vous en cabine.

Arrivée à Helsinki, après un vol sans soucis ( à part que j’ai découvert moins d’une heure avant notre arrivée qu’ils avaient des petits lits pour bébés… ils auraient pas pu me le proposer pour le vol aller non mais hein?!?!). Arrivée donc à Helsinki, ou nous n’avons qu’une heure pour changer d’avion, où il y a plein de monde, donc un voyage organisé… on se dépêche donc de passer la frontière de l’Europe, et on nous dit d’aller à l’étage d’en dessous, ou il y a moins d’attente. Oui sauf qu’il y a un contrôle de sécurité! Et là c’est mal barré… K fait sonner le portillon, du coup il doit vider ses poches. Moi on me demande d’enlever petit Koala de l’écharpe pour passer ( heureusement que j’avais fait une hanche simple, juste un noeuds et hop, un koala accroché!). Et puis le fameux  » Il est à vous ce sac? » Euh, ben oui… « il y a du liquide dedans » Ben bravo, c’est le premier à remarquer que j’ai une compote en sachet, un mini couteau suisse porte clé, un tube de crème pour les main, après 3 contrôle tout de même… du coup il m’a vidé mon sac, pour finalement me dire que tout était en ordre… Même pas loupé l’avion, ouf, parce que là j’aurai râlé!

Arrivée à Genève, le temps de récupérer le sac et de changer le petit Koala, il est déjà 19h… on va donc prendre le train de 19h28, juste le temps pour nous d’aller à la Migros s’acheter des fraises!

Arrivé à Nyon, le train reste en gare, puis le contrôleur demande que toutes personnes du domaine médical se déplacent au milieu du train, un passager faisant un malaise… super, je rentre de vacance, et mon devoir m’appelle… heureusement pour moi, je ne suis pas la seule que le devoir appelle, et les autres ont été plus rapide que moi, du coup je peux aller me rassoir, et notre train ne prend finalement que 10 minutes de retard. Merci aux ambulanciers qui ont été bien rapides sur ce coup là!

On arrive à 21heure à la maison, Petit Koala et Mini Z, qui s’étaient déjà endormis dans le train, se rendorment dès le pyjama enfilé!

Il me reste maintenant à finir de ranger nos affaires, et surtout, à nous faire un bel album photos à partir des 3119 photos prises. Quelqu’un intéressé par une séance de diapositives sur le japon post-Fukushima ?!